Signature
Il y a 35 ans, sur l'île de la Réunion, Toman assiste à l'assassinat de ses parents alors qu'il n'est âgé que de 5 ans. Traumatisé, il grandit seul dans la montagne tel un enfant sauvage, et devient à son tour un assassin. En 15 ans, il tue six personnes qu'il juge coupable d'avoir « fait du mal aux enfants ». ...
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Terminée | Française | 50 minutes |
Thriller, Drama, Mini-Series | France 2, France 2 | 2011 |
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1.01 - Épisode 1
Sur l'île de la réunion, Toman n'est pas un pêcheur comme les autres. Ancien enfant sauvage qui a vu ses parents se faire tuer au milieu de la forêt, Toman a un secret : il tue tous ceux qui font du mal aux enfants.
Diffusion originale : 22 avril 2011
Diffusion française :
22 avril 2011
Réalisat.eur.rice.s :
Scénariste.s :
Guest.s :
Signature, c’est la nouvelle série du duo Herpoux-Hadmar (Pigalle la nuit). Du coup je dois avouer qu’ayant beaucoup aimé leur précédente série, j’avais quelques attentes lorsque j’ai lancé ce premier épisode. Et le problème dans ce cas-là, c’est qu’on en sort toujours un peu déçu.
La signature, justement, de ce duo c’est de soigner l’atmosphère et d’en faire un outil narratif à part entière. On le voit encore ici avec de magnifiques images de la Réunion mais détournées d’une vision carte postale, les plans sont serrés, les mouvements abrupts, il y a quelque chose d’organique, d’animal dans ces paysages en accord avec le personnage de Bouajila, limbé dans le silence sinon dans ses accès de violence. A l’inverse, Sandrine Bonnaire est une journaliste déterminée qui va questionner pas mal de monde. Ce qui est intéressant c’est que sa détermination – tout autant que son côté casse burnes – est une forme de violence qui rentrera tôt ou tard en collision avec celle de Sami Bouajila.
Néanmoins je trouve que cet épisode n’est pas vraiment réussi. La faute à une exposition trop lente (les deux acteurs ne se rencontrent qu’en toute fin d’épisode) et trop lourde par moments. Il n’y a pas franchement d’enjeu dans ce pilote et cela rend le visionnage un peu longuet à mon goût.
Donc voilà rien de bien méchant, c’est juste que je ne peux m’empêcher de comparer ce pilote à celui de Pigalle la nuit où je trouve que, bien qu’ayant aussi des défauts, les choses s’imbriquaient un peu mieux et la narration était plus immersive.